Bayonne au Pays Basque - Un dimanche à la cathédrale

Eugénie Bonnafous


Depuis les remparts de Bayonne, la cathédrale Sainte-Marie se remarque dans le paysage urbain par ses flèches de 85 mètres, œuvre de Boeswillwad, disciple de Viollet Leduc.

Le visiteur est accueilli au son des violons ; sur le parvis, un musicien et son chien.

À la Révolution, l'édifice est utilisé comme grenier à foin puis redevient un lieu de culte en 1802.

Dès l'entrée, on est saisi par la hauteur de la nef : 26,50 mètres

Le verre et la pierre
Cathédrale de lumières
Les voûtes célestes

Les vitraux datent de la Renaissance pour les plus anciens et du XXe siècle pour les plus récents.

Autour du chœur, le déambulatoire s’ouvre sur sept chapelles décorées de fresques peintes représentant une voûte céleste.

Un dernier regard sur le choeur.

Il est temps de regagner la sortie pour voir le cloître avant sa fermeture

On longe la façade nord sans oublier de lever les yeux vers les détails sculptés.

Face au tailleur de pierre, un mendiant tient sa béquille. Bayonne est une étape sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

L'entrée du cloître est située place Louis Pasteur, derrière le chevet de la cathédrale.

Attenant à la cathédrale, le cloître est théoriquement accessible depuis l'édifice mais la porte est fermée au visiteur.

Jusqu'à la Révolution, le cloître a pu occuper plusieurs fonctions : lieu de prière, de procession, cimetière ou place publique. Les notables et corporations y tenaient également des réunions.

De style gothique rayonnant, le cloître construit au XIVe siècle est l'un des plus grands de France.

Enfeu funéraire dans la galerie du cloître.

Dalles funéraires dans la galerie du cloître.

Les arcades sont composées de doubles baies géminées et de trois rosaces.

Victor Hugo a visité la cathédrale de Bayonne et son cloître lors de son voyage dans les Pyrénées en 1843.
« L'église est accostée au sud d'un vaste cloître du même temps, qu'on restaure en ce moment avec assez d'intelligence et qui communiquait jadis avec le chœur par un magnifique portail, aujourd'hui muré et blanchi à la chaux, dont l'ornementation et les statues rappellent par leur grand style Amiens, Reims et Chartres. Il y avait dans l'église et dans le cloître beaucoup de tombes, qu'on a arrachées. Quelques sarcophages mutilés adhèrent encore à la muraille. Ils sont vides. Je ne sais quelle poussière hideuse à voir y remplace la poussière humaine. L'araignée file sa toile dans ces sombres logis de la mort. »